L'arrivée du plus beau !

Ta daaaaa da daaaaam !!! Roulements de tamboooour ... Meussieurs les mâles, mademoizelles les femelles surtout, voici voilaaaa ... Sieur Tipouik ! Une boule de plumes cabriolla gracieusement dans les airs, d'une pirouette magistrale, avant de venir se poser sur une haute branche. Un des pins de cette colline. Le petit Troglodyte atterit joliement, puis s'inclina vers le sol en posant le bout de son aile sur son poitrail, comme s'il remerciait des spectateurs ... invisibles. Un sourire charmeur se dessina sur son bec.

- Merci ... merci, c'est bien trop d'honneur !

Un tonnerre d'applaudissements silencieux resonna dans la plaine, baignée d'une euphorie telle que l'on en ais jamais vue. Tipouik ouvrit ses ailes puis redressa la tête. Comme il était fièr, comme il etait magnifique ce p'tit piaf ... Face au lever du soleil, d'où le nom de ces territoires, il inspira profondement cet air nouveau, frais et doux à la fois. Un veritable goût de liberté comme il le connaissait si bien ... Les Terres du Soleil Levant n'auraient bientôt plus aucun secret pour lui. Tipouik en faisait le serment. Il se rattatina un peu plus sur lui, et ferma les yeux à demis, en souriant d'un air detendu. Il était enfin arrivé. Il était enfin parvenu sur ces terres tant esperées. Le break qu'il desirait depuis bien longtemps allait enfin pouvoir être vécu. Mais on ne sait pas de quoi est fait l'avenir après tout. Peut être qu'il vivra des aventures incroyables ici. Entouré de terres inconnues, d'oiseaux inconnus ... peut être sentira-t-il des sentiments jusqu'alors ... inconnus ? Tipouik se posait deja plein de questions. Mais rien ne pouvait ternir cette confiance tapie au fond de son coeur. Il était certain qu'ici était comme sa terre promise. Le p'tit Troglodyte pouvait enfin respirer paisiblement ... Quoique ?

Tadam, tadaam!
Une ombre, majestueuse et grande, vint se faire sur le petit piaf' pluto fière de sa petite taile. Élancé, musclé, Liberty Style plnait au dessus de Tipouik. Tiens, tiens, un petit oiseau se promenait. Comem c'était mignon. Ou au moins, cela l'aurait penser un être tout à fait normal. Mais lui ne l'était pas. Liberty, renfermé, ne penser qu'à sa surie sans penser aux autres. Le petit oiseau ne l'interessait pas plus qu'une touffe d'herbe. Chantonant son petit air doux et triste, l'aigle royal tournoyait fièrement dans le ciel. Il s efichait de sa grande taille qui intimidait les petits, de ses yeux perçants qui effrayait le bébés et de ses serres acérés qui tuait les petits mammifères. D'ailleurs, il en voyait un pas rop loin de Tipouik. Fonçant vers lui, il donnait l'air qu'il allait chasser le ch'tit oisau Mais ce fut sur le Quatre Pattes qu'il attérit, le prenant et l'emmenan avec lui dans l'air. Il monta a plusieurs dizaines de mètres dans le ciel puis le acha, le faisant tomber lourdement par terre. Le mulot était mort. redescendant, l'oiseau le mangea. Il chantonait sa chanson comme si rien. Sans meme regarder Tipouik, il avala sa proie.

Tipouik commencait à s'assoupir gentilment, quand une ombre gigantesque se profila au sol, et lui cacha la lumière du soleil matinal. Il fronça les yeux ( je crois pas que ça ait des sourcils les oiseaux ... 'fin bon ) et releva la tête d'un air indigné. Un aigle royal, sifflant entre son bec, plongea d'un seul coup sur une pauvre bête sans defense. Tipouik, attéré le regarda s'elever dans le ciel et le laisser tomber mollement au sol. Quelle stupidité franchement ... Quand on pense qu'un ver de terre suffit à toute une journée, pourquoi êtrre cruel à ce point ? Le Troglodyte se releva, toujours sur sa branche, et s'ebroua. De loin, on pourrait parfaitement le confondre avec une grosse balle de tennis. Pourtant son but n'était pas d'intimider, juste de protester. Il grogna en levant les yeux au ciel.

- Dis, tu peux pas ficher l'camps ? Tu m'fais d'l'ombre j'te signale !

Le grand aigle regarda la boule de plume . Il ricanna, surnois, puis vola à nouveau sur lui. Il fonça à plusieurs reprise sur lui pour reprendre le vol juste à temps. Puis finalement, il se posa par terre, pas très loin de l'animal. De son regard perçant, il observa Tipouik dans le yeux. Ceux-ci disaient clairement:

*Tu veux savoir ce que j'en pense?*

Mais avec une pointe de défi, de cruauté et d'ironie sadique. Comme lui. Ironique, sadique et cruel quand l voulait. Mais seulement quand il voulait. Que pouvait lui importer qu'un oiseau minuscule lui dise de se pousser. Pourtant, il n'aimait pas chercher la bagarre. Même si elle était gagnée d'avance. Et il n'était pas lache non plus. Se battre contre ça? u_u. Nan. C'était lâche et infame.

Le CA, ne bougea pas d'une plume lorsque celui-ci lui passa à quelques centimètres du bec. Tsss ... et crâneur en plus ! Remarque, sur ce point là, Tipouik n'avait absolument rien à dire (!) Mais des aigles de ce genre, il en avait vu tellement. Tous de faux semblant, jamais courageux, toujours comptant sur leur taille et leurs muscles. Mais au delà de ça ? Nada ! Que t'chi ... Tipouik releva encore une fois les yeux au ciel. Il siffla un chant d'aberation et secoua la tête en reposant un regard moqueur sur l'aigle royal, posé au sol.

- Si tu crois que tu m'impressiones ...

Ah nouveau l'aigle regarda le petit oiseau. Mais cette fois il ricanna avec surnoiserie. Oui. Il aimait bien impressioné, peut-être. Mais au dela de ça, il y avait aussi autre chose. Du courage? Il n'en manquait pas. De l'intelligence? Non plus. Des capacités? Beaucoup. Mais bien sur, il avait de défauts. Comme tout le monde. Bref, il rigola, surnois. Il était marrant, ce ch'tit piaf. Fier. Oui, très fier. Et courageux.

*Mas je ne parlerais pas...*

Non. Ou alors, pas encore. Il n'avait pas envie. Il allait rester quelques intants sans rien dire. Juste, regarder. Comme ça. Rien que ça.

Pourtant, Tipouik desirait bien entendre le son de sa voix ! Il se rabougrit, puis se laissa tomber comme une vulgaire feuille. Rabattant ses ailes le long de son corps, il piqua vers le sol et reajusta son vol jusqu'a a quelques centimètres de l'herbe rase. Puis il remonta legerement, fit un superbe salto avant, precedant son rase-motte-tête-d'aigle ! En effet, il frola le crâne de l'oizo, rien que pour l'embêter. Il desirait voir où se trouvaient ses limites ... Il vira plus loin dans une boucle aerienne magnifique, et recommenca son cirque, allant de plus en plus vite et de plus en plus près. Il revint une troisième fois, mais cette fois, s'arreta juste devant le bec de l'aigle. Il fit du sur-place un instant, juste le tmps de lui tirer la langue en louchant sournoisement. Puis, n'ayant pas le temps de voir la rection de laigle royal, il monta dans le ciel à une vitesse fenomenale en rigolant bien de son pied d'bec.

L'oizo ne fit rien pendant un moemtn..suspens..puis il se mit à rigoler. Surnoisement oui, mais il rigolait aussi de divertissement. Quels absurdités faisait le chtit piaf! Il était marrant. Il décida alors d eparler, de sa voix grave et perçante.

-Tu m'amuse, petit. Je te laisserais tranquille, donc.

Il se retourna et vola pour se poser à une centaine d emètres plus loin. Il ne voulait pas raiment rester avec le clown. Il préférait tout demme rester seul.

Tipouik descendis en piquet à nouveau, rasant encore l'aigle de près. Il se mit à rire nerveusement. Decidement, ses limites étaient bien larges. Ce ne devait pas être un marrant. Tant pis. Le Troglodyte vola aux côtés de l'aigle royal, et le depassa rapidement. Sur leur ligne droite, se dressait un arbre. Et Tipouik vint à se poser sur une de ses branches. Il posa son regard sur l'aigle qui volait donc dans sa direction. D'un air posé, le Troglodyte lacha ces quelques mots:

- Aurais-je au moins le privilège de connaître ton nom ?

Liberty Style regarda le petit oiseau. il reconsidérerait cette demande. Mais pour l'instant, il n'allait rien dire. Pas encore.

-Non. Pas encore.

Le grand aigle observa un moment l'horizon, le regard vague. Perdu dans se spensées, il remarquait à peine le chtit piaf qui le regardait surement.

Tipouik s'envola de nouveau de sa branche, sourire au bec, en secount la tête. Decidement ... Mais il ne s'avouait pas vaincu pour autant. Il accelera son vol, et parvint aux côtés de l'aigle royal. Se tournant sur le dos, il continua de voler, les pattes en l'air et regarda l'aigle de profil d'un air malin.

- Faites-vous parti d'un des clans de ces terres ??

L'aigle retourna sa tête comme si rien, pour regarder le pitre faire ses pirouettes.

-Non. Tant qu'il existera des clans, le mot Soliraire m'ira à la perfection.

Cette phrase était sortie toute seule. Cétait ce que pensait Liberty Style. Il n'aimait pas vraiment les clans. Servir des chefs qui s croient supérieurs? Non, décidemment.

Bili, après un repos bien mérité, survola la colline. Il était gai et en forme, mais la seule chose qui le rendait triste, c'était qu'il était seul. Il a beau voler dans la foret, il ne trouva personne. *Il sont surement plus peuplé de hiboux et chouettes qui dorme le jour. Il descandit sur une plaine de la colline, et apercu deux oiseaux qui volait gaiment:

-qui êtes vous? leur demanda Bili