La chasse au rouge gorge

bili le corbeau, arriva, après un long voyage dans ce petit ruisseau. Il se désaltera et guetta l'horyzon sur un grand rocher en hauteur. Il apercut quelques rouge-gorge, moineau, canari et autres espèce microscopique. Même lui, qui était de petite taille, comparer a un canari, il était roi.
Il avait faim. très faim: et la tête d'un petit rouge-gorge lui donna l'eau a la bouche. Il avança sans faire de bruit, a pas de loup mais la faim lui faisait avancer trop vite. Il déclencha un bruissement de feuille. Le rouge gorge se retourna, inquiet. Alors Bili s'arreta. Puis le rouge-gorge s'envola et se posa quelques dizaines de mètres plus loin. Mais Bili l'avait toujours a porté de vue. Il s'avanca doucement sans se faire reperer. Il n'était qu'à 1 mètre de celui-ci. soudain le rouge gorge se retourna effrayé mais il était trop tard. Bili n'était qu'a quelques centimètres du petit oiseau et referma son bec sur la tête du rouge gorge. On entendit un petit bruit etouffer, puis un bruissement d'ailes et Bili était partit. Sa chasse avait réussit et il partit pour la colline du soleil levant, sa proie a la gueule.

Pitou, perché sur une branche d'arbre non loin du petit ruisseau, faisait tranquillement sa toilette, en lissant ses plumes ébouriffées à grand coups de bec.
Soudainement, il s'arrêta et redressa la tête, alarmé. Il avait senti une odeur bizarre... une odeur de... de... Il n'arrivait pas à l'identifier, mais cette odeur était associée dans son esprit à un très mauvais présage. Intrigué et sur ses gardes, il hésita un peu puis prit son envol, pour voir ça de plus près. Avec de féroces coup d'ailes, il s'éleva en piqué dans le ciel bleu-gris, et balaya les alentours de ses petits yeux vifs. Une grosse forme noire se mouvait lentement, là-bas, au dessus des arbres... Pitou reconnut cet animal, pour en avoir déjà vu auparavant: c'était un corbeau. Un sentiment de mal-être l'envahit tout à coup. On ne lui avait pas dit du bien de ces créatures sombres, qui se nourrissaient de charognes et de petits oiseaux. De petits oiseaux... comme lui...
Il se rendit soudain compte que l'oiseau portait quelque chose dans son bec... Une masse flasque, inerte et sans vie... Mais... Oui, c'était bien ça!
Cloué sur place par l'horreur, il faillit oublier de battre des ailes.
Il savait à présent quelle était l'étrange odeur qu'il avait sentie. C'était une odeur de sang.

En train de voler, Tequila aperçut deux oiseaux.

Elle se posa délicatement près d'eux, puis les observa.

L'un était fier, beau, comme elle un canari.

L'autre était plus grand, noir.

Elle leur sourit.

Bili aperçut un canari, qu'il aurait bien manger aussi mais il était déja chargé d'un rouge gorge. Mais l'envie était trop forte. En un grand battement d'aile, Bili trouva un petit abri ou il finit a moitié sa proie. Puis en localisant toujours cet étrange canari qui au lieu de fuir, s'avançait vers son prédateur. *très bien, il va me faciliter le travail* pensa Bili en ricanant. Il se cacha sous un arbre de même couleur que lui; noire et attendit que la petite bête soit plus prêt. La petite bête, apeuré avançait quand même et Bili sortit de sa cachette pour lui infligé le coup fatal...

('tention à ne pas jouer les actions des autres Bili.
Hum, Tequila... T'as lu les messages là ou pas? O.o)

Pitou s'aperçut soudain que l'oiseau l'avait repéré.

* HooooOoo super... *

Bon. Pas de panique. On inspire un bon coup. On souuuuuffle... Voilà, zeeen. Cet immonde corbeau sanguinaire, qui mesure trois fois ta taille et qui te regarde avec un sourire mesquin n'attend que de pouvoir te déchiqueter à grands coups de bec, d'accord, et alors? Pas de raison pour paniquer! Tout va bieeen... Il faut seulement examiner posément la situation, et analyser tes possibilités. Hum... Dans le cas présent, je n'en vois qu'une...

- TOUS AUX ABRIIIIIIIIIIIIIIIS!

Et, joignant le geste à la parole, Pitou fit soudainement un brusque demi-tour et battit frénétiquement des ailes à s'en faire mal, fonçant comme un beau diable et regardant de tous côtés à la recherche d'une planque digne de ce nom.

(( Ben oui pourquoi ?

Je sors c'est ça ?

lol mdr xD ))

(scuse)

Bili, fonça pour ne pas perdre de vue sa proie. Il pouvait la rattraper en un rien de temps grâce a ses ailes puissantes, mais son problème était que si il le suivait de trop près celui-ci pourrait virer d'un côter et se cacher dans un petit trou et là, Bili était foutu. Il fallait le siuvre d'une vitesse mesurable, en laissant quelques mètres de distance.

*J'ai trouvé!*pensa-t-il.*je vait aller vers la gauche quelques mètres en la localisant toujours mais il ne pourrait plus me voir, puis je vait le doubler et lorsqu'il va me chercher, je serait devant lui la gueule ouverte, et il foncera tranquillement dans ma gueule* (=p comme dans les cartoons!).
Puis bili commenca son plan: Il vira a gauche de quelques mètres, puis fonça de toutes ses forces et se retrouva de vant lui. Puis il lui barra la route la bouche ouverte. Le Canari volait toujour... Bili sentit le bonnheur arriver...........

Pitou faillit tomber dans le piège... En effet, il volait tellement vite, guidé par son instinct de survie, qu'il ne remarqua pas tout de suite la gueule béante du corbeau, qui se rapprochait... Enfin, c'était plutôt lui qui se rapprochait en fait. Quand il s'en rendit compte, terrifié, il arrêta totalement de battre des ailes. C'était sa seule chance. Il n'avait pas le temps de freiner. Donc, notre brave petit canari replia complètement ses ailes, et s'arrêta. Pendant un dixième de seconde, il eut l'impression de flotter dans l'air (pour garder l'esprit cartoon xD)... Les yeux fermés, crispé, le canari attendit, frémissant, que quelque chose se passe...
...

Puis il tomba.
La petite boule blanche, comme une pierre, tomba dans une chute vertigineuse qui lui parut sans fin. Au moins, il avait évité la gueule du corbeau. Mais réussirait-il à éviter le sol, plus proche à chaque seconde...?
Il essaya à plusieurs reprises de rouvrir ses ailes, mais la pression de l'air était trop forte. Le sol se rapprochait... Allez, Pitou... Tu peux le faire... Plus que quelques mètres avant la collision... Courage, Pitou... Ta vie est en jeu... Quelques centimètres, et... OUI!!! Dans un ultime effort, Pitou réussit à ouvrir grand ses ailes.
...

Mais c'était trop tard.
Il n'avait à peine esquissé un battement qu'il atterit.

Avec un "plof" sonore qu'on aurait entendu de loin, une petite boule blanche venait de tomber à pic, comme une pierre, dans le ruisseau.

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